Avis G-Rebels

G-Rebels: Combat Aérien Sci-Fi Nécessite Ajustements pour Être Captivant

Jeux vidéo

Je suis accro aux simulations de vol depuis l'époque des pixels sur Apple II. Des combats aériens dans Wing Commander aux vols dans les cieux de Microsoft Flight Simulator, j'ai tout vu. J'étais donc impatient de tester G-Rebels, un jeu qui mélange aviation, ambiance Blade Runner et gameplay ouvert. C'est un mélange intrigant, plein de potentiel, mais qui a encore besoin de quelques ajustements.

G-Rebels vous plonge dans un monde post-catastrophe climatique. Vous êtes un pilote de Skyblade, membre d'une faction qui s'affronte entre les gratte-ciel d'un Los Angeles dystopique, chassant des ennemis et des "répliquants" rebelles. Le décor est cool, mais l'expérience de vol en elle-même est un peu bancale.

Les jeux basés sur des véhicules vivent ou meurent en fonction du plaisir que l'on a à contrôler le véhicule. C'est là que G-Rebels trébuche. Le Skyblade est décrit comme un planeur, mais il se comporte davantage comme un hélicoptère. Vous pouvez planer, mitrailler et vous déplacer, vous sentant plus comme un avatar de FPS qu'un pilote. Si vous avez déjà joué à l'ancien FPS Descent, vous aurez une sensation étrangement familière. C'est bizarrement permissif, manquant de l'élan et de la gravité auxquels on s'attendrait. Votre Skyblade a les caractéristiques de maniabilité d'un Nissan Versa de science-fiction : lent, fiable et, franchement, ennuyeux. J'en conduis une dans la vraie vie ; je n'ai pas besoin de ça dans mes jeux !

Améliorations et Missions

Les améliorations aident un peu, augmentant la puissance de feu et la vitesse. Mais j'avais toujours l'impression de transformer ma berline en minivan. Les commandes ne correspondent pas tout à fait au gameplay de vol dans les canyons. Il est nécessaire d'avoir de meilleurs avertissements de proximité et une meilleure conscience spatiale, en particulier avec les missions d'escorte et les défis de points de passage chronométrés. Ils donnent l'impression de reliques d'une époque révolue, diminuant la richesse potentielle du jeu. La conception des missions est assez simple : aller aux points de passage, regarder autour de soi, trouver des cibles et les exploser sans mourir.

Il y a une histoire, mais elle ne m'a pas captivé. Le jeu des acteurs vocaux semblait forcé et le dialogue des pilotes sonnait comme s'il était généré par l'IA, ce qui a été confirmé sur la page Steam. Une vraie déception.

Le Bon et le Mauvais

Le pire ? Les courses chronométrées de points de passage ! Je pensais qu'on en avait fini avec ça après Superman 64. Pourquoi faire courir les joueurs vers des points de passage dans un véhicule qu'ils apprennent encore à piloter ? Ça me dépasse.

En revanche, le gunplay est solide. Le mode arme à courte portée et le système de missiles à longue portée sont bien conçus. Viser les cibles et ajuster la distance semblait naturel. Je me suis surtout contenté des armes, sortant de derrière les bâtiments pour sniper les ennemis.

L'ATH, cependant, est un gâchis de forme sur fonction. Il a l'air joli, mais il est difficile d'obtenir rapidement les informations dont vous avez besoin. Il privilégie l'esthétique à l'utilisation pratique lors de manœuvres à grande vitesse.

Ne vous attendez pas à des combats aériens traditionnels. La gravité n'est pas un facteur important, donc les batailles ressemblent davantage à des fusillades entre tanks volants. Il s'agit plus de tirer le premier et le plus vite que de faire des manœuvres sophistiquées.

La ville elle-même est fade. Les bâtiments sont corrects, mais manquent de caractère et de sensation. On a plus l'impression d'un décor que d'un monde vivant et respirant.

G-Rebels a du potentiel, mais c'est encore un travail en cours. C'est cool, mais pas toujours amusant. La gestion des missions et de l'avion a besoin de travail. J'espère que les développeurs auront suffisamment de temps pour affiner leur vision et créer l'expérience de combat aérien qu'ils recherchent.

Source: IGN