
Dirigeants d'Ubisoft Reconnu Coupable de Harcèlement: Un Chapitre Sombre
Bon, c'est du lourd. Trois anciens pontes d'Ubisoft ont été reconnus coupables de comportements vraiment horribles. On parle ici de harcèlement sexuel et psychologique envers des femmes dans leur studio parisien. Je veux dire, c'est une chose de faire un mauvais jeu, mais là, on est à un autre niveau de crasse.
Les détails qui sortent du procès sont juste... wahou. Apparemment, Thomas François, qui était vice-président éditorial, a été reconnu coupable de harcèlement sexuel, de harcèlement psychologique et même de tentative d'agression sexuelle. Les histoires qui ont été racontées au tribunal sont choquantes. Il a été accusé de trucs dingues, comme d'avoir attaché une femme à une chaise avec du ruban adhésif et de l'avoir poussée dans un ascenseur. Je n'imagine même pas à quel point ça a dû être effrayant.
Et écoutez ça, une autre femme a dit qu'il la forçait à faire le poirier quand elle venait travailler en minijupe. Ses mots : "Il était mon supérieur et j'avais peur de lui. Il me faisait faire le poirier. Je le faisais pour en finir et me débarrasser de lui." Sérieusement ? C'est quoi cet environnement de travail ? François a essayé de minimiser en disant que c'était juste pour "rire", mais un autre membre du personnel a décrit la culture du studio comme un "club de mecs au-dessus des lois". Je pense que ça résume parfaitement la situation.
Ensuite, il y a Serge Hascoët, l'ancien directeur de la création. Il a été reconnu coupable de harcèlement psychologique et de complicité de harcèlement sexuel. Le type ordonnait apparemment à ses assistants de faire des courses personnelles, comme aller chercher ses colis. Et, c'est juste dégoûtant, il se serait mouché dans un mouchoir et aurait dit à une jeune femme que ça valait "de l'or chez Ubisoft". Sérieusement, c'est quoi ce délire ?
Guillaume Patrux, un ancien directeur de jeu, a également été condamné pour harcèlement psychologique. Son comportement semble complètement dérangé. Dessiner des croix gammées sur le carnet d'une femme, jeter du matériel de bureau, faire claquer un fouet près du visage des gens et même mettre le feu à la barbe d'un gars avec un briquet ! Tous les trois ont nié les accusations, bien sûr.
Bien que ce verdict apporte une certaine justice aux femmes qui ont été touchées, je pense qu'il est important de se rappeler que de nombreuses plaintes datant de 2020 n'ont toujours pas été traitées. Ubisoft a promis d'enquêter, mais apparemment les RH ont laissé tomber beaucoup de choses. C'est assez triste qu'il ait fallu le système judiciaire français pour enfin faire quelque chose. J'espère que cela envoie un message clair que ce genre de comportement ne sera pas toléré, ni chez Ubisoft, ni ailleurs. J'attends la déclaration officielle d'Ubisoft.
Source: Rock Paper Shotgun